La recherche de Matriscience répond aux demandes de l’industrie du médicament et de la dermo-cosmétique.
La Matriscience a développé une plateforme de criblage de principes actifs en 2010 puis une plateforme d’analyse associant photobiomodulation et bioinduction en 2014, destinées à reproduire, à partir de modèles in vitro, les principales étapes de réparation et de cicatrisation de la peau. Ces plateformes sont à l'origine de plusieurs principes actifs et procédés brevetables et/ou brevetés.
Notre recherche repose sur le transfert des milieux conditionnés
Pour générer la réponse des kératinocytes et comprendre comment les cellules interagissent avec les fibroblastes, l’équipe de Matriscience effectue des essais in vitro à partir de cultures primaires de cellules humaines.
Différents modes d’induction sur les cellules de la peau, les kératinocytes et les fibroblastes, permettent d’explorer la bioinduction tissulaire:
- la photobiomodulation, via une stimulation lumineuse notamment (LED)
- la bioinduction, ou stimulation biologique,
- la mécanotransduction, qui consiste en la conversion d’un stimulus mécanique en un signal électrique
L’essai se décompose en 4 étapes:
1) Les kératinocytes sont mis en culture puis stimulés par l’une des techniques nommées ci-dessus.
2) Le surnageant de culture est prélevé au bout de 24h. Dans ce milieu sont émises toutes les protéines produites par les kératinocytes : on l’appelle le secretome.
3) Ce milieu est ensuite déposé sur des fibroblastes en culture.
4) La réponse, migration ou prolifération des cellules cibles, est mesurée 48h plus tard.
2) Le surnageant de culture est prélevé au bout de 24h. Dans ce milieu sont émises toutes les protéines produites par les kératinocytes : on l’appelle le secretome.
3) Ce milieu est ensuite déposé sur des fibroblastes en culture.
4) La réponse, migration ou prolifération des cellules cibles, est mesurée 48h plus tard.
L’objectif étant d’identifier et valider les performances de nouveaux principes actifs,
capables d’interaction avec ces populations cellulaires se traduisant par un effet mesurable.
Une plateforme de photo biomodulation (LED: Light Emitting Diode) : comprendre le mécanisme d'action de la lumière sur la cellule et valider des applications innovantes
L'émergence de l'usage des LEDs en thérapie laser de basse intensité occupe un champ d'étude en plein essor ces dernières années dans le domaine de la dermo-cosmétique médicale, dermatologie et chirurgie appliquée à la réponse cicatricielle.
Lorsqu'une onde lumineuse stimule une cellule, des changements chimiques et physiques vont apparaître modulant son activité, c'est la Photobiomodulation. On peut définir la photobiomodulation comme le processus par lequel des chromophores présents dans la cellule absorbent sélectivement les longueurs d'ondes de basse énergie et engendrent des phénomènes de signalisations cellulaires à l'origine de synthèses biologiques majeures et de modifications du métabolisme cellulaire.
Lorsqu'une onde lumineuse stimule une cellule, des changements chimiques et physiques vont apparaître modulant son activité, c'est la Photobiomodulation. On peut définir la photobiomodulation comme le processus par lequel des chromophores présents dans la cellule absorbent sélectivement les longueurs d'ondes de basse énergie et engendrent des phénomènes de signalisations cellulaires à l'origine de synthèses biologiques majeures et de modifications du métabolisme cellulaire.
La luminothérapie LEDs explorée in vitro
par la plateforme de Matriscience permet d'optimiser les paramètres de l'illumination telle que la longueur d'onde, la dose (fluence), l'intensité (densité de puissance), le temps d'illumination (temps de traitement), le mode continu ou le mode pulsé du courant générateur.
Ces paramètres jouent sur les processus de réparation tissulaire : cicatrices, vergetures, brûlures, soins de l'acné, dermatoses chroniques...
La plateforme a mis au point des dispositifs expérimentaux innovants (experimental devices) qui permettent de combiner les effets de LEDs de différentes longueurs d'ondes avec des principes actifs dont on veut évaluer la capacité à induire une synthèse, par les cellules du derme, de collagène par exemple...
Ces paramètres jouent sur les processus de réparation tissulaire : cicatrices, vergetures, brûlures, soins de l'acné, dermatoses chroniques...
La plateforme a mis au point des dispositifs expérimentaux innovants (experimental devices) qui permettent de combiner les effets de LEDs de différentes longueurs d'ondes avec des principes actifs dont on veut évaluer la capacité à induire une synthèse, par les cellules du derme, de collagène par exemple...